(NB : un diapo est dispo en fin de l'article)
C'est parti ! Le 25 Octobre vers 7h00 du matin, la voiture démarra à Saint Pavace pour rouler vers l'aéroport Charles-De-Gaulle. Bonne nouvelle du matin, un bug informatique a rendu les autoroutes gratuites mais les bouchons sur Paris restaient, quant à eux, bien présents. Arrivés donc vers 11 heures à l'aéroport.
Pour les bagages et le chat, tout s'est parfaitement bien passé (i.e. Air France a été cool avec les quelques kilos en trop dans certains bagages), nous les avons donc déposés avant d'aller tranquillement pique-niquer avec Evelyne et Jean-Louis devant l'aéroport.
Vers 12h30, nous nous sommes donc dirigés vers l'embarquement, où nous avons "quitté" Evelyne et Jean-Louis.
Une dame de l'aéroport a contrôlé nos bagages à mains (on avait un peu abusé) : quatre sacs pour un total de 30 kg de mémoire pour normalement 2 sacs de 12 kg soit 24 kg. Mais elle fût de bonne grâce et nous laissa passer allègrement après quelques parlementations.
Embarcation, puis 13h30 : décollage ! AirFrance sont au top : Champagne, bon repas (Coréen ou Francais) et un gros petit déjeuner, vins, films, séries et j'en passe. Ils nous ont tout de même fait peur quand une hôtesse est venu "voir" le chat : " Heu, il est pas en soute ?". Mais tout s'est bien passé pour ce vol d'approximativement 10h.
C'est le moment où je vais commencé à me perdre dans les heures (Là, c'est Thibaut qui écrit, Emilie me corrigera, elle a un talent pour gérer les heures de vol et de décalage horaire).
Donc on est arrivé à Séoul vers 7h15 (heure locale si j'ai bien compris) qui est le même fuseau horaire que le Japon (je vais tenter de vous embrouiller en même temps). C'est là que je vous dis qu'on é décollé à 13h30 de Paris et qu'en vol, à 16h30 il faisait nuit !!!
Bref, Séoul, un aéroport reste un aéroport donc rien à signaler dans celui-là non plus à part la langue qui change et l'écriture aussi ! On redécolle vers 10h10 (heure locale, de la Corée et du Japon ! vous suivez ?) pour Sapporo directement. On demande quand même si le chat nous suit, histoire qu'il ne reste pas seul à Séoul tout de même puis on monte dans l'avion estampillé Korean Air pour un vol de 2h45 avec repas ! (on aime beaucoup les repas dans l'avion). Autant dire que nous étions les deux seuls occidentaux dans l'avion, ça met dans l'ambiance ! Voilà, nous y sommes, à Sapporo !
Il reste seulement à passer la douane, retrouver notre chat et les services vétérinaires ainsi que nos valises.
A la douane nous avons eu la chance d'obtenir une "resident card" car nous allons y rester un peu de temps si tout se passe bien. C'était un peu le moment de fierté pour nous !
Bref, les douanes étant passées, où est le chat ?
Il nous attend patiemment, avec la véto des services d'importation japonais. Il avait fait pipi dans sa cage, avait une tête bien fatiguée, désorientée, mais sinon tout va bien. Emilie va dans le bureau de la véto pour régler les derniers papiers et on récupère notre chat globe-trotteur pour aller chercher les valises.
Cela y est, nous avons tout !
Nous sortons donc de la salle des bagages pour rechercher comment aller prendre le train pour le centre de Sapporo (et oui, l'aéroport est vraiment éloigné de la ville).
En passant, on a essayé de prendre le bus (mais c'est pas possible avec un chat), nous avons papoté avec "Tourism Center" de l'aéroport puis nous avons pris ce fameux train en galérant énormément avec nos valises (mais pour la seule fois du voyage) et la fatigue.
Le train est tombé en panne on a attendu une annonce micro (là c'est le moment où on se rend compte que la communication ne va pas être facile...), la grande partie des gens est sortie du train mais de notre côte nous y sommes, on y reste (et surtout nos valises !). Nous demandons ce qu'il se passe à une jeune femme qui ... ne parle pas anglais, et s'excuse beaucoup de ne pouvoir nous aider, mais nous comprenons qu'on peut rester dans le train et espérer un redémarrage ... mais on ne sait pas quand !
Bref, arrivés à la gare, arrive le dénouement de cette histoire où Yumiko (une secrétaire du boulot de Thibaut) et Sylvain (un collègue, Français de surcroît) nous attendent. Après un tour de deux taxis (bah, voui, les bagages sont trop gros), nous voilà arrivés à l'appartement où on nous indique le supermarché le plus proche puis on nous laisse.
Bref, on est allés chercher de la litière et ... des sushis, histoire de véhiculer les idées reçues :-), on les a mangés et on a dormi !
Voilà, voilà.
Un article sur l'appartement, le supermarché, et le travail de Thibaut seront sans doute les prochains à sortir ! Le temps de ranger les valises ;-) Stay tuned !
